PEP-BIOccIA
En bref : Le projet BIOccIA vise à utiliser l’intelligence artificielle pour cartographier les milieux naturels et prédire la présence d’espèces (faune/flore). Les données seront accessibles et utilisées librement pour suivre les politiques publiques en faveur de la biodiversité et s’adresseront à plusieurs types d’acteurs (aménageurs, chercheurs, acteurs institutionnels, etc.). L’objectif est de planifier la préservation de la biodiversité d’Occitanie à moyen et long terme, en lien avec les échelles européenne, nationale et régionale.
Contexte : Porté par La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et baptisé PEP-BIOccIA, notre projet fait partie des huit projets lauréats qui ont été retenus dans le cadre de l’appel à projets “Démonstrateurs d’IA frugale pour la transition écologique des territoires”, piloté par l’Ecolab - Greentech Innovation, le Ministère Écologie Territoires et la Banque des Territoires.
Objectif : L’objectif de PEP-BIOccIA est de cartographier les milieux naturels et prédire la présence d’espèces sur l’ensemble du territoire de l’Occitanie, pour mieux planifier la préservation de la biodiversité à moyen et long terme.
Outre le CEFE, il associe OPenIG (plateforme de l’information géographique en Occitanie), TerrOïko et Data Terra (infrastructure de recherche dédiée aux données d’observation de la terre).
Le projet part d’un constat : les données sur les milieux naturels et sur la répartition des espèces à l’échelle de la région sont hétérogènes, incomplètes, insuffisamment mises à jour et souvent inadaptées aux besoins pour la planification et la mise en œuvre des politiques publiques de protection de la biodiversité.
Les travaux qui vont être menés visent donc à s’appuyer sur l’IA pour produire :
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la carte régionale des milieux naturels, qui sera actualisée chaque année, notamment grâce à l’analyse d’images satellites ;
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les cartes de présence probable des espèces dans les différents milieux naturels de la région (y compris dans les “zones blanches” où aucune donnée d’observation de terrain n’est disponible), aujourd’hui mais aussi à l’horizon 2050 (en prenant en compte les effets attendus du changement climatique sur les milieux naturels).